dimanche 11 novembre 2012

Hommage à mon ami Jean-Louis Cohen, Maire d'Ablon

Le décès, dans la nuit de vendredi à samedi, de mon ami Jean-Louis Cohen, Maire d'Ablon-sur-Seine, m'a plongé dans une très profonde tristesse.
Nous le savions malade : il en avait d'ailleurs, avec le sens de l'éthique qui le caractérisait, informé la population avant son hospitalisation.
Mais nous pensions, nous espérions tous, le revoir vite parmi nous au service d'Ablon.
Son décès est donc un choc.
Jean-Louis Cohen, au-delà de l'action publique que nous conduisions ensemble depuis de nombreuses années, était d'abord une ami proche, politique mais aussi personnel.
Humaniste, respectueux de tous, il faisait de la rigueur morale, de l'intégrité, du sens de l'intérêt général, les maîtres mots de son action d'homme et de maire.
Nous avons été élus, ensemble, en mars 2008, lui comme maire et moi comme conseiller général d'Ablon.
Et depuis lors, je peux en témoigner, il n'a cessé de travailler sans relâche pour rénover la commune, restaurer les équipements publics, rétablir les finances locales, améliorer le cadre de vie de ses concitoyens.
Quelques mois seulement après son élection à la mairie, à sa demande, nous avions signé un contrat régional qui aura permis, comme il le souhaitait,  la rénovation de la restauration scolaire, la construction du centre de loisirs primaire et qui doit permettre, dans les prochains mois, la rénovation de la place de l'église.
Il a également mené à bien la reconstruction du centre nautique, visé par un incendie quelques semaines seulement à peine après son élection, réaménagé les trois parcs communaux et notamment rouvert le Parc des soeurs fermé à la population depuis près de 20 ans.
Il a porté la rénovation du gymnase, de la voirie communale ou encore du centre culturel Alain Poher en installant une vraie saison culturelle.
Il avait également lancé d'autres projets importants qui restent à mener à bien tels la réappropriation des quais de Seine.
En 4 années de mandat il aura profondément rénové la commune.
Avec sa disparition, je perds un ami, Ablon perd un grand maire très attaché à sa ville, profondément convaincu que l'intérêt général doit prévaloir sur les intérêts particuliers.

 

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