La Ville de Paris vient d'annoncer son intention de présenter à la
séance du conseil de Paris du 12 novembre 2012 un "plan antipollution
automobile" dont l'un des volets conduirait à l'interdiction de l'accès
de la capitale aux véhicules les plus anciens. Des péages sur les
autoroutes urbains sont également évoqués.
Si la lutte contre les pollutions et le changement climatique est
largement partagée, elle ne doit pas opposer la Ville capitale et la
banlieue ; ni faire des citoyens franciliens les moins favorisés (ceux
qui n'ont pas les moyens de se loger à Paris, de s'attacher une voiture
neuve et résident dans les territoires les moins bien desservis par les
transports en commun) les victimes de ces choix.
Je souhaite donc que la Ville de Paris engage une véritable
concertation avec les conseils généraux des départements limitrophes sur
ce projet et les mesures à prendre qui doivent tout à la fois prendre
en compte le combat partagé contre la pollution mais aussi le droit des
habitants des communes de banlieue à Paris. A cet égard, je
m'oppose, par exemple, à l'idée avancée d'un péage urbain ou de mesures
ciblant les habitants de banlieue qui ont besoin de leur voiture pour
aller travailler et n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule neuf ou
même récent.
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