jeudi 22 novembre 2012

Hommage à Jean-Louis Cohen

Un hommage solennel a été rendu, samedi 17 novembre, au centre Alain Poher, à Jean-Louis Cohen, Maire d'Ablon, décédé le 10 novembre dernier. Ce fût une cérémonie très émouvante. Une foule nombreuse avait souhaité s'y associer dont plusieurs personnalités.


Dans ces si douloureuses circonstances, j'ai prononcé l'hommage du conseil général puis quelques mots plus personnels :

Intervention de Daniel Guérin, conseiller général d'Ablon-sur-Seine à l'occasion de l'hommage rendu au maire d'Ablon, Jean-Louis Cohen :

Je voudrais tout d'abord vous donner lecture du message du Président du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier :


"Retenu par des obligations auxquelles je ne peux me soustraire, je ne peux ce matin être à vos côté pour rendre hommage à Jean-Louis Cohen, Maire d’Ablon-sur-Seine, disparu beaucoup trop tôt, il y a tout juste une semaine.
J’ai demandé à mon collègue Daniel Guérin, Vice-Président  du Conseil général, de vous dire combien je partage l’immense peine de toutes celles et de tous ceux qui ont connu Jean-Louis Cohen, l’ont côtoyé et ont pu apprécier son engagement, ses qualités humaines, l’amour de sa ville et l’ambition d’y agir au service de tous.
J’avais eu l’occasion, lors de la visite d’Ablon que j’avais effectuée il y a maintenant deux ans, de mesurer combien il était attentif à sa ville, aux projets qu’il portait pour améliorer la vie de tous les habitants.
J’avais pu également apprécier lors des nombreuses réunions auxquelles nous avions ensemble participé, son attachement au Val-de-Marne, aux liens unissant Ablon et le Département.
En ce moment de très grande tristesse, je veux, en mon nom et en celui de tous les conseillers généraux du Val-de-Marne, dire aux ablonnais et aux ablonnaise combien nous partageons leur peine.
Aux amis de Jean-Louis Cohen, élus, militants, proches ; à sa famille, à sa femme, à ses enfants et petits-enfants, je tiens à présenter mes condoléances les plus sincères.
Le Val-de-Marne vient de perdre un ami cher."

Permettez-moi d'ajouter quelques mots plus personnels.


Depuis samedi, je pleure un ami.

Nous nous connaissions depuis plus de 15 ans.

Par delà les liens politiques de combats communs, nous avions tissé des liens personnels forts.

Et c’est d’abord vers Marie-Hélène, Stéphane, Mathieu et ses petits-enfants qu’avec Catherine, Emmanuelle et Thibault, nous voulons nous tourner dans cette si douloureuse épreuve pour leur dire notre amitié et notre si profonde tristesse.

Jean-Louis, je l’ai d’abord connu, dans l’opposition municipale, conseiller municipal de 1995 à 2008. Il animait alors, avec l’équipe qui l’entourait, la vie locale dont il était devenu l’un des pivots.

Longtemps dirigeant de l’AICA, initiateur de plusieurs associations, il était de toutes les activités, de toutes les initiatives.

En mars 2008, il a été élu maire d’Ablon à une nette majorité.

Pour certains, ce fut une surprise au regard de l’histoire électorale de la commune.

Mais pour nous tous qui l’avions vu cheminer, construire une équipe dynamique, impliquée, volontaire,  une « équipe nouvelle pour Ablon » comme il l’avait baptisée, pour nous qui avions suivi ses combats pour sa ville, mesuré sa capacité à rassembler par delà les clivages, c’était tout simplement le résultat logique, presque naturel de son action, de son implication.

Nous avons été élus en même temps. Lui maire et moi conseiller général d’Ablon.

Et durant les 4 dernières années, pas un jour ne s’est passé sans un échange sur un dossier, une situation, un projet.

J’ai pu mesurer l’énergie considérable, le temps qu’il a consacré, l’inventivité qu’il a déployé pour trouver les moyens de rénover la commune, d’améliorer son cadre de vie et de renforcer les liens humains.

Du projet structurant, aux situations de souffrance, de l’écoute des autres au développement de la vie locale, tous ses combats, toutes ses actions était dictées par la droiture, le respect de l’autre et un sens majeur de l’intérêt général.

Les choses ne furent évidemment pas toujours simples évidemment.

Mais sa ligne de conduite n’était dictée que par l’intérêt d’Ablon.

Et finalement, derrière le visage du maire c’était toujours celui de l’homme, droit dans son action, courtois, souriant, posé, ouvert aux autres que l’on retrouvait.

Le moment n’est pas à évoquer ses réalisations ; ni les aménagements qu’il a lancé et qui, encore en préparation, vont voir le jour.

Mais chacun mesure déjà combien, en si peu de temps, le visage d’Ablon s’est amélioré grâce à l’action de Jean-Louis Cohen.

Pour ma part, c’est d’abord à l’homme et à l’ami que je pense.

Une ablonaise, apprenant sa disparition, disait dimanche, c’était un homme bien.
Oui, Jean-Louis, tu étais un homme bien.

Ton éthique, ta droiture, les règles de vie que tu t’étais fixées, la chaleur humaine que tu mettais en partage, l’ambition aussi que tu portais pour ta ville, continueront à dicter nos pas.

Adieu Jean-Louis,
Adieu mon ami

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